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DROITS DE LA FEMME

Plus de pouvoir pour les femmes

Notre théorie se base sur l’utilisation des systèmes locaux de croyances, de perceptions et de constructions sociales pour produire le changement de mentalité durable au sein des communautés togolaise.

En effet l’un des problèmes au quel se confronte les activistes pour le droit des femmes au Togo est la primauté de la coutume et des traditions qui déterminent en grande partie les pratiques et les comportements des populations. Les locaux respectent plus les coutumes et traditions que le droit moderne surtout dans les cas où ce dernier est en conflit avec le droit coutumier. L’inefficacité de beaucoup des projets visant le de changement de mentalité en faveur de la promotion de la femme vient du fait que la notion est présentée aux locaux comme un trait de modernité et de progrès imposés de l’extérieur par opposition aux croyances coutumières jugés archaïques et dépassées par la plus part des défenseurs des droits de la femme.

 

Alafia propose quant à elle d’intégrer les systèmes de croyances locales dans l’action pour les défenses du droit de la femme. Il s’agit d’abord d’étudier les institutions coutumières afin de voir leur évolution à travers le temps car en effet certains aspects des coutumes locales évoluent au fil des générations suivant les nouveaux défis qui se présentent à ceux-ci. Ensuite on explique aux leaders coutumiers comment l’intégration de nouvelles pratiques en faveur du droit de la femme rentre dans le cadre de l’évolution de leurs coutumes afin de répondre aux défis du moment. Ainsi en utilisant les leaders traditionnels et coutumiers en tant qu’acteurs de changement nous réussissons à faire évoluer la coutume de manière à respecter le droit de la femme et à changer fondamentalement la mentalité des communautés cibles.

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